Pollution
Humain
Environnement
Economique

Vers 7h15, un des ateliers d’une industrie pharmaceutique signale une fuite sur une vanne provoquant un déversement de 350 l de solution médicamenteuse dans le réseau d’eaux usées. La solution concernée n’est pas classée comme dangereuse et contient 280 g de Sildénafil citrate. Les réseaux eaux usées sont connectés à la station d’épuration du site qui se rejette dans la LOIRE. Le processus d’alerte est enclenché et l’ensemble des réseaux d’eaux usées du site sont réorientés vers un bassin d’avarie, situé à la station et prévu à cet effet. La sortie de la station d’épuration du site est isolée, les rejets vers le réseau public sont stoppés. Chaque bassin constituant la station est isolé. L’exploitant réalise des analyses montrant la conformité des prélèvements à la réglementation. L’ensemble des installations est vérifié et la station est remise en service 3 jours plus tard.

L’évènement engendre un retard de production avec la perte de la solution médicamenteuse et du chiffre d’affaire associé.

Après démontage, il a été constaté que la membrane de la vanne à condensat est déformée au centre sur la face supérieure. Le plan de maintenance était pourtant respecté.

L’exploitant engage une réflexion sur l’origine de la déformation de la membrane et modifie les programmes de préventif en conséquence. Des modes opératoires de tests d’étanchéité des réseaux à l’azote sont mis en place pour prévenir les risques de vanne fuyarde. Les consignes en place sont rappelées pour gérer les déversements accidentels. Le programme de maintenance préventive des robinetteries industrielles sont revues.