Pollution
Humain
Environnement
Economique

Vers 12h45, un feu se déclare dans un casier d’une installation de stockage de déchets non dangereux. Le feu est détecté par un opérateur et en parallèle, l‘alarme est donnée par 3 détecteurs. Le personnel est évacué. Les déchets sont recouverts de terre par le conducteur d’engin. Les pompiers interviennent à l’aide de lances à eau. L’intervention s’achève vers 16h10. Les eaux d’extinction s’infiltrent dans le massif des déchets et rejoignent le réseau des lixiviats. Le lendemain, avant 7 h, le conducteur d’engin détecte une reprise de feu dans la même zone (poutre de démolition fumante). Les déchets sont recouverts de terre, mais l’exploitant ne recherche pas la présence d’un feu couvant. L’inspection des installations classées demande de cesser tout apport de déchets sur le site tant que l’exploitant n’a pas reconstitué le stock de terre nécessaire pour le recouvrement en cas de sinistre et justifier de l’intégrité des réseaux biogaz et lixiviats au sein de la zone incendiée. Une ronde de surveillance toutes les 4 heures est mise en place. L’activité reprend sur le site 4 jours après le premier sinistre.

La température extérieure lors de l’incendie était forte (39 °C – 41 °C). Par ailleurs, l’exploitant ne dispose pas d’un plan d’intervention interne.

A la suite de l’incendie, l’exploitant met en place les actions suivantes :

  • une augmentation des rondes à l’aide d’une caméra thermique portative pendant la période estivale ;
  • la mise en place d’un répétiteur d’alarme au niveau du bâtiment réfectoire.