Pollution
Humain
Environnement
Economique

Vers 22h45, 2 promeneurs constatent un départ de feu dans une installation de stockage de déchets non dangereux et appellent les pompiers. Un important panache de fumées se dégage. La caméra thermique ne détecte rien et l’exploitant n’est pas informé du sinistre. Après avoir forcé l’accès à l’installation, les secours attaquent le feu à l’aide de 3 lances et évitent la propagation sur 1 hectare de détritus. L’incendie est maîtrisé vers 0h30 ; 500 m² de déchets ont brûlé. Le lendemain matin, la zone incendiée est remaniée à la pelle. Le surlendemain, à 5h40, une reprise de feu est détectée par la caméra thermique. Les pompiers éteignent l’incendie vers 7 h. La zone incendiée est à nouveau remaniée à la pelle. Des rondes de surveillance supplémentaires et un service de gardiennage présent en permanence sont mis en place. Une couverture de 30 cm de terre est installée sur la zone incriminée 5 jours après le premier départ de feu. Aucun impact sur les dispositifs liés à la récupération du biogaz, ni au dispositif d’étanchéité n’est constaté. Aucun seuil d’alerte de l’appareil utilisé par les pompiers pour effectuer des mesures de la qualité de l’air n’est dépassé.

Le feu a pris dans le casier en cours d’exploitation. Les déchets auraient dû être stockés sur un autre casier mais sa mise en service a été retardée en raison de la crise sanitaire liée à la Covid-19 (travaux momentanément stoppés). La zone de stockage concernée est dans la pente du talus et difficilement compactable. Par ailleurs, les fortes chaleurs des jours précédents (+ 10 °C par rapport aux normales de saison) laissent penser qu’une auto-combustion est à l’origine du sinistre.

A la suite de l’évènement, l’exploitant modifie le dispositif de vidéosurveillance et adapte sa zone d’exploitation.