A 11h45 dans une usine sidérurgique, la perte d’une des 2 artères électriques alimentant la cokerie déclenche un des 2 extracteurs à gaz en service. Les chandelles, destinées à assurer la sécurité de l’installation, s’ouvrent à moitié induisant le rejet de gaz et de poussières à l’atmosphère. La procédure d’alerte est enclenchée. L’entreprise voisine confine ses employés. L’exploitant démarre l’extracteur à gaz de réserve permettant la fermeture des chandelles 15 minutes après le début de l’évènement. Les mesures à l’atmosphère réalisées sont négatives. Au maximum 32 % du débit de gaz de la cokerie a été mis en chandelles pendant 11 minutes. Le volume estimé à l’atmosphère est de 11 183 Nm³.

Au moment de l’incident, la cokerie était alimentée sur 2 artères, l’artère 1 et l’artère de secours. Les 2 extracteurs étaient donc alimentés sur 2 artères distinctes. L’artère 2 était disponible en back-up. Suite à la perte de l’alimentation électrique de l’artère de secours qui a entraîné la perte de l’extracteur, l’extracteur en secours a été démarré sur l’artère 1 encore alimentée. Une mise en service de l’artère 2 et un basculement du second extracteur sur l’artère 2 a été réalisé. A la fin de l’incident, 2 extracteurs sur 2 artères distinctes sont en marche.

L’origine de l’incident est un défaut d’isolement qui s’est produit sur le câble partiellement enterré entre la cellule secours et le poste principal. Après analyse, le défaut est localisé sur la tête de câble qui a flashé.

L’exploitant remplace le câble et projette d’installer des chandelles avec allumage du gaz de production.