Pollution
Humain
Environnement
Economique

À 17h30 une alarme de détection de fumées se déclenche au niveau du poste de transformation dans une entreprise de fabrication de matériel mécanique. Un opérateur constate de la fumée sortant des grilles de ventilation et des jointures de la porte du local. Il coupe l’électricité, déclenche la procédure incendie et appelle les pompiers. Il évacue le personnel. La fumée disparaît quelques minutes après la coupure électrique. Les secours arrivent à 17h50, ouvrent le local et vérifient l’absence de point chaud. À 18 h, l’accès au local est autorisé et le personnel évacué peut réintégrer le bâtiment. À 18h30 les activités de l’atelier reprennent.

L’échauffement d’une batterie de condensateur est à l’origine de l’incident. Cet échauffement est lié à une accumulation de plusieurs facteurs :

  • température extérieure caniculaire ;
  • les batteries n’ont pas été arrêtées durant la période estivale alors qu’elles ne sont pas utiles ;
  • la technologie choisie (à contacteurs) n’est pas la plus adaptée ;
  • la ventilation à l’intérieur du local est insuffisante.

À la suite de l’événement, l’exploitant met en œuvre les actions suivantes :

  • isolation des batteries en service au moment de l’incident ;
  • établissement d’une procédure d’arrêt des batteries d’avril à octobre ;
  • adaptation du choix des contacteurs selon le type d’équipement et respect des préconisations sur les délais de remplacement ;
  • amélioration de la ventilation en effectuant un nettoyage des extracteurs d’air en début d’été et en créant une circulation d’air jusqu’au fond du local.