Pollution
Humain
Environnement
Economique

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A 7h15, la bride rotative de la porte d’un autoclave se rompt dans une usine de fabrication d’articles en caoutchouc. La porte s’ouvre violemment provoquant l’enfoncement du corps de l’autoclave et libérant 1 730 l de vapeur d’eau dans l’atelier. L’équipement est mis à l’arrêt et consigné électriquement. Un périmètre de sécurité de 5 m est mis en place.

La perte d’exploitation et les dégâts matériels sont de l’ordre de 100 k€. L’équipement avait été mis en chauffe à 7 h. Pendant ce temps, les opérateurs préparent la production à vulcaniser et ne sont donc pas à proximité de l’autoclave. Lors de la rupture, la pression de l’équipement était de 4 bar, en dessous de sa pression de service (6 bar). Par ailleurs, l’autoclave avait subi une requalification, 2 mois plus tôt, par un organisme habilité. Les organes de sécurité faisant partie du programme de contrôle, la bride de la porte avait été vérifiée. De plus, l’équipement avait été éprouvé à 150 % de la pression de service soit 9 bar.

L’exploitant constate après la rupture que la soudure de la bride semble fragilisée. Mais cette fragilisation était indétectable.

A la suite de l’événement, l’exploitant vérifie l’état des soudures des brides sur les autres équipements au moyen d’un ressuage. Une zone de sécurité est matérialisée devant les autoclaves qui devra être respectée lorsque les équipements seront sous pression. Il recherche également des moyens de vérification plus approfondis pour les soudures de bride de verrouillage des portes des autoclaves.