Pollution
Humain
Environnement
Economique

Vers 17 h, dans une installation de stockage de déchets non dangereux, un feu se déclare sur un casier d’enfouissement peu de temps après la fermeture du site. Les zones en exploitation ont été recouvertes de matériaux inertes. Une épaisse fumée et une forte odeur se dégagent du site. Un message via la société de télésurveillance alerte un gardien qui se rend sur les lieux. Les pompiers étouffent les déchets en combustion avec de la terre. L’exploitant demande l’arrosage d’une membrane du casier pour endiguer la propagation. L’incendie est maîtrisé vers 22 h. Le feu reprend 6 jours plus tard.

L’incendie se propage sur 1 ha. Le site est fermé durant plusieurs semaines et les déchets sont détournés vers d’autres exutoires. Les dommages matériels s’élèvent à 120 000 € (endommagement de la barrière active). Les pertes d’exploitation sont estimées à 50 000 €. Des analyses environnementales sont effectuées en raison de la présence d’une zone de maraîchage à proximité. Les 12 m³ d’eaux utilisés pour l’extinction sont pompés puis traités.

Selon l’exploitant, les conditions climatiques (fortes chaleurs), couplées à la présence de déchets encore chauds dans un des derniers chargements reçus sur site, sont à l’origine de l’incendie.

Suite à l’incendie, l’exploitant :

  • échange avec les pompiers sur les consignes d’intervention sur site. Il envisage la mise en place d’un plan ETARE ;
  • met à jour les numéros d’urgence du site ;
  • déplace les caméras au plus proche de la zone en exploitation afin de gagner en réactivité par une levée de doute à distance ;
  • étudie la possibilité de mettre en place une fine couche de terre sur les paliers intermédiaires afin de stopper la propagation de la combustion des géomembranes suite à un départ de feu.