Pollution
Humain
Environnement
Economique

Un jour férié vers 17 h, un feu se déclare dans une usine de traitement de surface pour l’industrie aéronautique et automobile de 27 000 m². Le système de détection incendie déclenche une alarme auprès de l’astreinte maintenance. Les pompiers interviennent avec des lances. Le stockage de nombreux produits chimiques rend les opérations d’extinction difficiles. Un panache de fumée très opaque s’élève. Sous le vent, 45 habitants sont confinées. Un dispositif de surveillance est mis en place durant la nuit. Une partie de la toiture en fibrociment (1 000 m²) s’effondre. La station d’épuration est impactée ainsi que les ateliers de traitement de surface dédiés aux clients aéronautiques (anodisation sulfurique, cadmiage, argentage, passivation…). Les pompiers quittent le site le lendemain à midi. Les 525 m³ d’eaux d’extinction incendie utilisées sont contenues sur le site dans les rétentions des chaînes et le bassin de confinement des eaux pluviales. L’entreprise est mise à l’arrêt le temps de trouver un moyen de traiter les eaux usées des activités industrielles non impactées. Un chômage partiel est mis en place pour une trentaine de salariés.

Un arrêté de mesures d’urgence est établi pour traiter l’impact des retombées au sol des fumées. Un cabinet d’étude élabore un plan d’échantillonnage, un suivi piézomètres est prévu.

Un nouveau départ de feu est constaté, 3 mois plus tard, sur l’autre ligne de traitement de surfaces (ligne zinc-nickel dédiée aux clients “industries”). Ce deuxième événement serait lié à une résistance en chauffe dans une cuve vide de rinçage à chaud.