Vers 10 h, des traces d’hydrocarbures sont constatées dans la LOIRE près d’un point de rejet d’une entreprise de métallurgie. Les secours du site posent un barrage à la sortie du rejet. Un produit dispersant est pulvérisé. Vers 13 h, l’exploitant réalise un pompage en amont du barrage. Vers 17 h, un groupe de filtration à charbon actif est approvisionné afin de pomper et traiter les traces d’huile à la surface de l’eau du bassin de la station de recyclage des eaux. Le niveau du bassin est surveillé. L’usine est mise à l’arrêt durant 7 h.

Deux jours avant le rejet, une fuite d’huile s’est produite dans le circuit d’eau de refroidissement d’une coulée continue. L’huile se retrouve dans les bassins de la station de recyclage des eaux. Elle est alors pompée. La purge de la station vers la LOIRE est fermée afin d’éviter tout rejet. Toutefois les coulées se poursuivent et l’une d’entre elle, ayant nécessité l’utilisation d’une quantité plus importante d’eau de refroidissement, a entraîné une recirculation d’eau et des variations de niveau dans le bassin. Celui-ci a ensuite débordé. Les eaux ont rejoint le réseau d’eau pluviale dont l’exutoire se trouve dans la LOIRE.

Une fuite se produit également sur le site en novembre 2018 (ARIA 52940).