Pollution
Humain
Environnement
Economique

Vers 9 h, un feu se déclare dans un véhicule utilitaire d’une entreprise extérieure transportant un groupe électrogène sur le site d’une entreprise de fabrication de composants électroniques. Le véhicule stationne à proximité d’une cuve de 1 000 l, recueillant des effluents acides résiduaires (acide fluorhydrique et nitrique). Le POI est déclenché. Les pompiers du site interviennent avec plusieurs lances à eau. Le système d’arrosage automatique des cuves d’acides se déclenche. Les 600 personnes présentes évacuent la zone. Des mesures de pH sont effectuées au niveau des eaux d’extinction près des cuves. Le pH neutre permet d’écarter toute hypothèse de fuite. L’exploitant obture les réseaux afin d’éviter un écoulement des eaux d’extinction dans les égouts, 16 000 l sont récupérées. Le personnel réintègre les locaux vers 10h45.

L’incendie est dû à un défaut au niveau du groupe électrogène présent dans la camionnette. Il aurait généré un arc électrique dans la camionnette alors que des produits inflammables étaient stockés à proximité (résines, peintures, carburants). L’utilisation du groupe n’avait pas été évoquée avec le donneur d’ordre. Il ne figurait pas dans le plan de prévention. Le sous-traitant l’utilisait pour alimenter un aspirateur. Deux semaines plus tôt, un des intervenants qui travaillait sur le chantier a fait disjoncter une prise en essayant de se brancher. Il ne remonte pas le besoin de se brancher et décide de mettre en place un groupe électrogène sans en informer le donneur d’ordre. La consigne de décharger le matériel sur le chantier et de garer le véhicule sur les parkings autorisés n’a pas été respectée.

L’exploitant réfléchit à interdire l’utilisation des groupes électrogènes sur son site et mettre à disposition des coffrets/prises chantier pour les intervenants.