Pollution
Humain
Environnement
Economique

Vers 4h10, dans un centre de tri/transit/regroupement de métaux, un feu se déclare dans une case de stockage de résidus de broyage, située en extérieur à proximité des limites de propriété. Sur les lieux vers 5 h, les pompiers arrosent la zone. L’exploitant est alerté vers 5h20. Les eaux d’extinction sont directement rejetées au réseau public d’eaux pluviales, l’obturation des réseaux n’ayant préalablement pas été mis en œuvre du fait de l’absence du personnel pour accueillir les pompiers et le site ne disposant d’aucune capacité de rétention des eaux de ruissellement. Ce déversement est interrompu après colmatage du séparateur d’hydrocarbures. Le tas de déchets est réparti dans 2 cases voisines de la case impliquée afin de neutraliser les éventuels feux couvants. L’arrosage de la zone se prolonge durant près de 5 h. L’exploitant pompe les eaux souillées confinées dans les réseaux.

La piste d’un acte de malveillance est envisagée puisque le feu s’est déclaré en limite de propriété. Aucun dispositif de détection avec alarme n’était présent sur le site. L’inspection des installations classées demande à l’exploitant de revoir sa gestion de la sûreté sur le site (clôture, caméras de surveillance…).

Suite à l’incident, l’exploitant envisage de s’équiper de détecteurs thermiques, permettant à la fois de détecter les départs de feu et les intrusions, couplés à un arroseur à eau.

Des incendies se sont déjà produits sur le site en 2016 et août 2018. Lors de ces 2 événements passés, comme lors du nouvel accident, l’exploitant a fait défaut à son obligation de notification de l’événement auprès de l’inspection des installations classées.