Pollution
Humain
Environnement
Economique

Un samedi vers 18h15, un feu se déclare dans un bâtiment de 700 m² dans un centre de tri de déchets non dangereux. Un voisin donne l’alerte aux secours. En parallèle, l’exploitant est prévenu par la société de télésurveillance grâce à l’alarme détecteur dans le bâtiment. Il ferme les vannes pour confiner les eaux d’extinction. Les pompiers mettent en place un tapis de mousse. Les déchets incendiés (600 m³ de plain-pied et 1 200 à 1 500 m³ dans une fosse) sont évacués grâce à une pelleteuse. L’absence de toxicité des fumées est réalisée grâce aux mesures CO, des habitations étant présentes à proximité. Les lignes de bus passant à proximité du site sont déviées. L’intervention, compliquée par l’instabilité du bâtiment, se termine le lendemain dans l’après-midi. Un agent de sécurité assure la surveillance toute la nuit.

Les eaux d’extinction utilisées remplissent entièrement la fosse de 1 200 m³. Les pompiers ont utilisé un émulseur contenant du fluor. L’information est transmise à la station d’épuration en aval. L’évacuation des eaux démarre le lendemain de la fin de l’intervention.

Le site est fermé pour une durée indéterminée. Certains employés sont repositionnés sur d’autres sites et 4 sont en chômage technique. Les dommages matériels sont estimés à 1 500 000 € et les pertes d’exploitation à 450 000 €.

Le jour de l’accident, le site avait reçu des bennes de déchets d’encombrants et assimilés en provenance de déchetteries. L’alarme incendie s’est déclenchée 30 minutes après la fin du poste de l’opérateur. Aucun système de télésurveillance n’assurant le contrôle des accès aux sites, il n’est pas possible de vérifier l’hypothèse d’une éventuelle intrusion.

L’exploitant doit mettre en place un système anti-intrusion avant le redémarrage de l’activité. Il modifie les horaires de fermeture automatique du portail le week-end et en semaine.