Un samedi vers 11 h, dans un centre de tri, un feu se déclare au niveau du convoyeur capoté reliant le broyeur de papier à la presse à balles. Les employés maîtrisent l’incendie à l’aide d’extincteurs et de RIA. Une fumée blanche apparaît suite à la réaction entre l’eau d’extinction et du papier en feu. Les pompiers s’assurent de la parfaite extinction du sinistre. Une surveillance renforcée du site est mise en place pour le week-end. Les eaux (très faible quantité) sont restées confinées dans le convoyeur.

Au moment de l’accident, le site était en activité malgré le fait qu’il s’agissait d’un samedi, en raison d’un accroissement temporaire de l’activité. Les employés broyaient des archives et poussaient la matière dans le convoyeur capoté à l’aide d’un chargeur. Un morceau métallique contenu dans les archives, venu au contact des couteaux du broyeur, pourrait être à l’origine de l’incendie. D’après l’exploitant, il est possible que le contrôle visuel des déchets en amont du broyage ait été insuffisant ce jour-là (absence de retrait complet des pièces métalliques dans le papier type “classeur”). Des incendies ayant une origine similaire sont déjà survenus par le passé dans d’autres centres de tri (ARIA 48524, 48527, 51471).

Pendant l’incendie, une porte coupe-feu ne s’est pas fermée et les trappes de désenfumage ne se sont pas ouvertes. Une expertise des moyens de secours est réalisée et une intervention du fournisseur est menée sur les 3 portes coupe-feu. Des déclencheurs manuels asservis seront rajoutés. L’exploitant installe également un système de sprinklage automatique de la presse et du broyeur.