Pollution
Humain
Environnement
Economique

Dans une usine de production de boissons rafraîchissantes, le bassin aérobie de la station d’épuration (STEP) déborde suite à une montée du niveau global de celle-ci et d’incidents matériels. De la mousse et des eaux non épurées s’écoulent en dehors des bassins. Depuis 5 jours, une succession de colmatages des modules membranaires s’est produit sur la STEP. Deux jours avant l’incident, la station, n’étant plus en mesure d’évacuer ses rejets par ses modules, est passé en rejet unique par son flotateur limitant sa capacité.

Les rejets sont rincés à l’eau et envoyés vers le réseau pluvial. Les eaux pluviales sont pompées pour être évacuées. Des boues liquides sont vidangées à partir du silo à boues (11 citernes de 30 m³), car la presse à boue ne peut pas fonctionner du fait qu’elle utilise de l’eau qui retourne dans les bassins de traitement. Ces boues sont envoyées en centre de compostage pour destruction. Le personnel de la station gère l’évolution du fonctionnement de STEP. Une surveillance est mise en place pendant les absences du personnel de la station via la société de gardiennage et le service maintenance présents sur site.

Toutes les lignes de production sont mises à l’arrêt tant que le niveau de la station est critique. La production reprend progressivement ensuite. Aucun impact n’est constaté sur les rejets d’eau pluviale en sortie de site. Les analyses respectent les normes.

Début janvier, les boues ont colmaté les modules membranaires. La STEP a été réglée pour compenser ce problème. Mais fin janvier, la qualité des boues s’est de nouveau dégradée, devenant collantes. Elles ont condamné définitivement la sortie par les modules. Une société spécialisée est mandatée pour aider la STEP à retrouver une bonne formation de boues.