Une fuite de gaz naturel est constatée sur un filtre mis en service en 2012 d’un gazoduc. Une fissure est visible au niveau du cordon de soudure d’un piquage (DN 25). L’équipement est isolé, décomprimé, puis réparé avant d’être remis en service.

La fissuration est due à un endommagement par fatigue vibratoire. Ce mode de dégradation était exclu de l’analyse de risque de l’équipement. En effet, celui-ci était jugé éloigné de potentielle source de vibration. Cela étant, la circulation du gaz à l’intérieur des cartouches filtrantes a généré leur endommagement et des turbulences à l’origine du phénomène de fatigue. 

A la suite de l’accident, l’exploitant ouvre l’ensemble des filtres similaires. Il révise le plan de maintenance afin de notifier l’ouverture annuelle de tous les filtres. La conception des futurs filtres est revue afin de rendre les piquages plus robustes (augmentation du diamètre, mise en place de renforts). Les piquages sur les filtres en service sont quant à eux renforcés.