Vers 11h45, une fuite d’effluents de couleur blanchâtre est constatée en direction du réseau d’eaux pluviales dans une société de métallurgie. L’exploitant ferme la vanne du bassin d’orage jouxtant le site dans lequel le déversement est confiné. Toute vidange vers la cuve de récupération des effluents de rinçage de l’atelier décapage est arrêtée. Une société spécialisée pompe le bassin d’orage. Des mesures de pH, DCO, nitrites et fluorures sont effectuées. Une baisse importante du paramètre fluorures est relevée. Celui-ci passe de 22 mg/l (jour de l’évènement) à 0,9 mg/l (2 jours plus tard). La valeur réglementaire étant de 15 mg/l.

L’incident a eu lieu après un week-end. Une augmentation ponctuelle de production a entraîné plusieurs vidanges dans la cuve de récupération des effluents de la ligne de décapage sans que les effluents ne soient envoyés en traitement vers la station. La vidange de cette cuve de 60 m³ doit être déclenchée manuellement. Pourtant plusieurs seuils d’alarmes ont été atteints : le niveau 3 avant le week-end et le niveau 4 (dernier niveau) le lundi matin, lorsque le débordement est constaté. Celui-ci entraîne un reflux vers la zone sous les rétentions des bains de l’atelier. Une partie des effluents s’écoule alors vers le réseau pluvial.

Suite à l’accident, l’exploitant effectue des recherches pour comprendre où se situe le point de passage entre la zone sous les rétentions et le réseau d’eaux pluviales. Il cure les canalisations et la zone sous rétention dans l’atelier de décapage.