Pollution
Humain
Environnement
Economique

Un feu se déclare au niveau d’un bâtiment de 3 400 m² d’une société exploitant une station fruitière et des installations de transformation de pommes et de fabrication de pâtisseries. L’alarme fumée se déclenche vers 5h30, prévenant l’astreinte qui arrive sur place à 5h50. Les pompiers sont appelés à 6 h et sont accueillis sur site par l’équipe interne à 6h25. La station de relevage des effluents est arrêtée à 7 h tandis que le site est mis en sécurité. Les 85 pompiers mobilisés mettent en place 5 lances pour éteindre l’incendie et protéger le bâtiment voisin dont la mise en service date de janvier 2019. L’incendie est maîtrisé le matin même. Une surveillance est réalisée tout au long de la journée pour éviter tout risque de reprise.

L’ensemble du bâtiment est détruit et 40 employés sont replacés dans d’autres activités du site. Un bassin de confinement vient d’être construit sur le site. L’outil nécessaire à la fermeture de la vanne de confinement n’étant pas encore disponible, les pompiers mettent en place des boudins obturateurs en sortie du bassin pour confiner les eaux d’extinction. Une quantité non déterminée d’eaux d’extinction s’écoule et s’infiltre dans un fossé. Le lendemain, la vanne du bassin est fermée pour assurer le confinement efficace des eaux d’extinction, mais aussi des eaux résiduaires du site envoyées dans le bassin. En effet, la pompe de relevage assurant leur transfert vers la STEP avait été arrêtée sur demande des pompiers lors du sinistre. Les lignes de fabrication du bâtiment épargné par l’incendie continuent à fonctionner.

L’inspection des installations classées se rend sur place le 27/02. Dans les jours suivants, l’exploitant vidange le bassin de confinement. Le curage des fossés est prévu après démolition des bâtiments détruits. L’exploitant souhaite reconstruire rapidement des bâtiments. Dans l’attente, il met en place des équipements provisoires.

D’après l’expertise judiciaire, un problème électrique serait à l’origine de l’incident.