Pollution
Humain
Environnement
Economique

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Vers 23h50, un feu se déclare dans une cellule de stockage de 3 120 m² au sein d’un entrepôt de matières plastiques. La détection incendie se déclenche et un rondier donne l’alerte. L’incendie reste confiné dans la cellule par les portes et les murs coupe-feu et grâce à l’intervention des pompiers. Les eaux d’extinction sont confinées, évitant une pollution des sols et des eaux de surface. Une ronde est effectuée toutes les 2 heures au sein des bâtiments. L’incendie est maîtrisé en 8 heures. Il considéré comme éteint au boute de 18 jours.

Lié au risque d’effondrement du bâtiment, les salariés sont en chômage partiel pendant 47 jours. L’incendie génère 186 t de déchets liquides dus au confinement des eaux. Celles-ci sont récupérées et évacuées dans des centres de traitement de déchets agréés pour un coût de 49 k€. La destruction de la cellule, ainsi que l’évacuation des résidus provoqués par l’incendie (stocks brûlés, poteaux détruits, charpente détruite) représentent 1 675 t de déchets, soit un coût de traitement de 503 k€. Les dispositions constructives du bâtiment ont permis de limiter la propagation du sinistre.

Suite à l’accident, l’exploitant renforce la surveillance du site (vidéosurveillance) et le cloisonnement de la cellule de stockage.