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Vers 10h30, une fuite se déclare au sein d’une société de fabrication d’articles de sport lors d’une opération de manutention avec un chariot. Un pot de peinture tombe et se répand au sol et dans une grille avaloir d’eaux pluviales. L’opérateur positionne aussitôt des dispositifs absorbants et prévient l’ingénieur HSE du site qui actionne la vanne guillotine pour confiner les eaux pluviales polluées. Cependant, la vanne guillotine n’étant pas étanche, le produit se déverse dans LA PIQUE. Vers 12 h, la CMIC met en place des barrages anti-pollution sur le ruisseau impacté. Les pompiers récupèrent les résidus solidifiés dans l’eau. 

Au total, 15 kg de peintures sont déversés au sol. La fuite de peinture et l’utilisation de kits anti-pollution représentent pour l’exploitant un coût de 550 €. L’exploitant réalise des vérifications et des prélèvements au niveau du réseau d’eaux pluviales du site durant 3 semaines. Les eaux polluées qui ont pu être collectées sont traitées par une société spécialisée. Aucune mortalité piscicole n’est constatée.

Lors de l’accident, l’opérateur a utilisé un chariot non adapté sans demander de l’aide. En effet, un transport dépassant une quantité de 2 pots de peintures superposés doit s’effectuer à 2 personnes.

A titre de mesure préventive, l’exploitant prévoit de :

• réfection du chariot de transport des pots de peinture (ajout de ridelles) ;
• rédiger une procédure ainsi qu’un affichage sur le chariot (superposition des pots interdites, déplacement à plusieurs au-delà de 2 pots) ;
• revoir l’étanchéité de la vanne guillotine  et la contrôler trimestriellement ;
• étudier la mise en place d’une vanne, sur le regard de la zone de passage des flux de peintures, et celle d’une coupure électrique à distance de la vanne ;
• sensibiliser à nouveau le personnel.