Pollution
Humain
Environnement
Economique

Vers 7h40, un dégagement de fumée blanche se produit dans un atelier de chromage de 2 000 m² dans une entreprise de construction aéronautique et spatiale. Les employés sont évacués. Les pompiers recherchent l’origine de ce dégagement de fumée. Les employés regagnent leur poste de travail vers 11h30. Des rondes de sécurité sont mises en place toutes les 30 minutes pendant 4 jours.

Le jour de l’événement l’origine du dégagement de fumée n’a pas pu être établi malgré des investigations sur les postes électriques, le stockage d’azote, le poste haute-tension, des éventuels travaux par points chauds et le local surpresseur. Le lendemain, un employé se rend compte que la peinture a disparu au niveau d’une pièce d’un des 3 surpresseurs. Il s’agit du surpresseur qui fonctionnait au moment de l’incident. En le démontant, une absence de graisse sur le roulement est constatée. L’état des roulements des 2 autres surpresseurs est normal. Un test est réalisé quelques jours plus tard : une pièce métallique enduite de graisse est chauffée. Un dégagement important de fumée blanche avec une odeur de plastique similaire à celle sentie le jour de l’incident est constaté. Des investigations sont demandées au près des fournisseurs de roulements pour vérifier si des défauts ont été constatés sur cette série. Les courroies sont vérifiées. Une différence de tension a été constatée entre les 4 courroies du surpresseur sans aucune trace d’échauffement. Le surpresseur est équipé d’un graisseur automatique. Un défaut de fonctionnement de cet équipement pourrait conduire à un manque ou un excès de graisse.

La vérification de la tension des courroies a été ajoutée dans la gamme de maintenance mensuelle des surpresseurs. Tous les graisseurs automatiques sont remplacés par des graisseurs manuels.