Pollution
Humain
Environnement
Economique

Vers 8h30, dans une installation de conversion de l’uranium naturel en tétrafluorure d’uranium,  un feu se déclare sur un fût à la suite d’une opération de caractérisation de matières uranifères. Le fût se trouve au sein d’un sas temporaire de travail, à l’intérieur d’un bâtiment. Il contient des matières uranifères en provenance d’installations arrêtées. Lors de la fermeture du fût, un opérateur détecte un rougeoiement à la surface. Il utilise un extincteur pour tenter d’éteindre le début d’incendie, puis quitte le sas et prévient sa hiérarchie. L’incendie se propage, l’alarme se déclenche. Le site est en pré-alerte POI. Le service de sécurité interne maîtrise l’incendie à l’aide d’extincteurs pour feux de métaux et recouvre le fût avec du sable sec. Des contrôles de radioprotection sont effectués. La température du fût est maintenue sous surveillance par caméra thermique.

La palette en plastique supportant les fûts est détruite, le fût présente des dégradations de surface et le vinyle du sas de travail est endommagé, le rendant indisponible. Il n’y pas de contamination radioactive.

Le risque d’inflammation n’avait pas été identifié pour les opérations d’ouverture de fûts. Le potentiel d’inflammation n’était pas attendu sur les matières uranifères.

Suite à l’accident, l’exploitant prend en compte le risque d’inflammation. Il effectue une sensibilisation du personnel et met à jour les procédures. Le déplacement des fûts sera effectué avec une palette métallique. L’ouverture des fûts est programmée, du lundi au mercredi, afin de disposer d’une équipe de 2nde intervention. Un agent de sécurité incendie est positionné pour surveiller en permanence l’opération.