Pollution
Humain
Environnement
Economique

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À la suite d’une crue, un agriculteur constate un dépôt de matériaux dans son champ. Sur place, les services territoriaux découvrent qu’il provient d’une digue de protection contre les inondations dans laquelle des animaux fouisseurs ont creusé des trous. Un terrier de blaireaux traverse la digue 1 m au-dessus du lit du GUIMAND. L’ouverture côté rivière présente un diamètre de plus de 50 cm. Côté champs, deux sorties sont présentes plus basses que l’entrée. Suite à un orage et une montée des eaux à 1m20, des matériaux de petit diamètre, provenant du terrier, se sont échappés dans le champ.

Lors de fortes pluies le 25/11/18, un passage d’eau dans le trou de blaireau entraîne une rupture partielle de la digue et un affaissement de la partie haute de cette cavité. D’après les marques laissées par la crue, le niveau d’eau de la crue était légèrement supérieur au niveau de la base du trou. Des graviers, provenant du corps de digue, se déposent dans le champ.

Cet affaissement fragilise l’ouvrage dont la capacité à résister à une crue est mise en cause. La digue n’étant pas classée réglementairement, aucune intervention d’urgence n’est effectuée. En cas d’une rupture, le champ voisin servirait de bassin de stockage des eaux. Les collectivités accentuent la surveillance sur ce secteur lors de crue.