Pollution
Humain
Environnement
Economique

Un samedi vers 10 h, dans une entreprise de recyclage des métaux, un feu se déclare sur un tas de 100 m³ de déchets d’équipements électriques et électroniques (PAM : petit électroménager) en attente de dépollution. Un important panache de fumées noires se dégage et est visible depuis les communes environnantes. Les pompiers interviennent en 20′ au moyen de 3 lances. Les employés les assistent en séparant et étalant le tas à l’aide d’une pelle hydraulique. Cinq personnes restent confinées à leur domicile. La circulation routière à proximité est coupée. L’incendie est maîtrisé vers 12 h. Une surveillance renforcée est mise en place au niveau du stock de PAM pour repérer une éventuelle reprise du feu pendant le week-end.

La moitié du tas de PAM est détruit. Les eaux d’extinction sont confinées.

L’incendie est survenu alors que le site était fermé. L’exploitant suppose qu’une batterie de lithium a pu être cassée lors d’un déchargement et serait à l’origine du départ de feu. Une autre hypothèse est celle d’une pièce en équilibre qui aurait généré un court-circuit en tombant. Le feu aurait couvé toute la nuit, le dernier déchargement ayant eu lieu la veille à 15 h.

Le conditionnement des PAM en vrac a contribué à la propagation du feu. L’exploitant demande à l’eco-organisme de collecte des DEEE de revoir le mode de conditionnement. Par ailleurs, il étudie la mise en place d’un système de détection thermique extérieur. Enfin, un point est fait avec les pompiers sur le retour d’expérience de l’intervention.

Un incendie a déjà eu lieu sur ce site en 2016, mobilisant 60 pompiers en pleine nuit et détruisant 100 t de déchets (ARIA 48141).