Pollution
Humain
Environnement
Economique

Vers 23h50, sur une plateforme de compostage de déchets verts, un feu se déclare dans le bâtiment de stockage de déchets verts bruts. Vers 6 h, la charpente bois du bâtiment s’effondre. L’incendie est détecté par le personnel le matin vers 7h15. L’alerte est donnée aux pompiers. Avant leur arrivée, les employés parviennent à éteindre l’incendie avec un camion hydrocureur équipé d’une lance haute pression. L’entreprise procède à la mise en sécurité électrique du site. Les eaux d’extinction sont isolées grâce à la fermeture des bassins de confinement.

85 m³ d’eaux d’extinction sont traitées sur le site et 150 t de déchets verts brûlés sont réutilisés dans le process de compostage. L’incendie provoque des dégâts matériels à hauteur de 70 000 €. Un charpentier intervient pour finir de détruire et d’évacuer la couverture du bâtiment. Le bâtiment est reconstruit à l’identique.

L’incendie s’est déclaré pendant la nuit (visionnage des enregistrements de la caméra de vidéo-surveillance). D’après l’exploitant, l’incendie serait dû à une fermentation intempestive des déchets verts bruts. D’abord anaérobie, elle est passée à un mode aérobie suite à un apport d’oxygène (soutirage de déchets avec un chariot de manutention). La réaction qui s’est enclenchée est de type exothermique. La météo très sèche a joué le rôle de facteur aggravant.

Suite à l’évènement, l’exploitant modifie la gestion des stocks de déchets verts pour réduire au maximum leur temps de séjour statique : lors de la livraison de déchets frais, le silo de réception devra être vide. Les éventuels déchets restant en fond de silo devront être préalablement transférés dans un autre silo pour éviter un temps de séjour prolongé pour ces déchets anciens.