Pollution
Humain
Environnement
Economique

A 9h05, une forte odeur d’hydrocarbures est constatée au niveau de bouches d’évacuation du réseau d’eaux pluviales d’une station-service soumise à déclaration avec contrôle périodique. Les odeurs sont perceptibles jusque dans le supermarché voisin. Les secours évacuent 100 personnes dans le supermarché et 50 autres sont regroupées dans un restaurant à proximité. Six personnes se plaignent de maux de tête. Les pompiers mettent en place un dispositif de production de mousse préventif ainsi que des barrages à proximité du bassin d’orage de la zone commerciale non étanche. Des analyses sont effectuées dans l’OUDON sans constater de pollution. Des émanations d’odeurs avaient été signalées depuis quelques semaines.

Le rejet provient d’une cuve enterrée dont un des compartiments de 25 000 l n’est plus utilisé depuis un mois car l’exploitant a constaté des infiltrations d’eau. Lors du dernier relevé, 1 500 l d’essence étaient encore présents dans ce compartiment où le guide de jaugeage n’est pas en place. Il laisse apparaître une ouverture d’un diamètre de 5 cm. L’eau pluviale s’est infiltrée par cette ouverture. Par ailleurs un problème d’étanchéité du regard d’accès aux cuves après un affaissement de la voirie est également constaté. L’eau pluviale s’est également infiltrée via le défaut d’étanchéité entre le bitume et la margelle du tampon permettant d’accéder aux cuves, puis dans la cuve. Les résidus de carburants (plus légers) sont remontés avant de se déverser dans une buse du réseau d’eaux pluviales à proximité puis vers le bassin d’orage de la zone commerciale.

L’exploitant fait pomper 1 600 l d’un mélange d’eau et d’hydrocarbures dans le compartiment de la cuve. Le nettoyage du bassin et du séparateur d’hydrocarbures est programmé. Le dégazage et le nettoyage de la cuve sont également programmés.