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Peu avant 14 h, un feu se déclare au niveau des bains d’acide avec plusieurs produits chimiques dans une usine de traitement du métal pour des accessoires de maroquinerie. L’accident se produit pendant la période d’arrêt des congés de fin d’année. Un important panache de fumées noires se dégage du bâtiment. Un périmètre de sécurité est mis en place et la circulation est interrompue autour de l’établissement. Les pompiers éteignent l’incendie à l’aide d’eau et de mousse à 17h30. Quelques dizaines de mètres cubes d’eau sont utilisées. Une partie de cette eau rejoint les réseaux d’égouts. Le gestionnaire de la station d’épuration communal est averti. Une surveillance est mise en place pendant 2 jours. L’incendie détruit les 600 m² de l’atelier de traitement de surface du bâtiment. Les autres parties du bâtiment sont épargnées. Les 17 employés sont en chômage technique. Le site dépose un dossier de cessation d’activité suite à l’incendie.

L’origine de l’incendie est un court-circuit dans le boîtier de connexion d’une canne chauffante. La canne chauffante a continué à chauffer le bain qui s’est évaporé. Elle est ensuite montée en température jusqu’au court-circuit. Les zones de chauffe avaient été coupées sur l’armoire électrique de commande mais le sectionneur de l’armoire n’était pas coupé. L’exploitant relève une absence de contrôle du non fonctionnement des cannes chauffantes en position “arrêt” du contacteur de chauffage.