Pollution
Humain
Environnement
Economique

Vers 9h45, dans un centre de dépollution et de démontage de véhicules hors d’usage (VHU) agréé, un feu se déclare dans le local de dépollution de 300 m². Rapidement, le bâtiment est totalement embrasé et d’importantes fumées se dégagent. Les salariés déplacent une bouteille d’acétylène et le chalumeau associé pour éviter un effet domino. Un important dispositif de pompiers est mobilisé. Les allées de stockage des véhicules démontés et d’occasion sont suffisamment larges pour laisser passer les engins. Les employés d’une entreprise voisine sont évacués. Des détonations se font entendre. Le site ne comporte pas de bassin de rétention pour les eaux d’extinction. Les pompiers creusent une tranchée pour envoyer ces eaux vers une ancienne réserve incendie dont la vanne est fermée. Avant la mise en place de ce moyen de confinement, une partie du flux des eaux d’extinction s’est dispersée sur le sol de l’installation sans atteindre le ruisseau à proximité.

Un ouvrier, brûlé à la main, est transporté en centre hospitalier, mais reprend le travail dans l’après-midi. Les dégâts matériels sont importants : un bac de stockage de batteries usagées, 50 voitures en cours de dépollution, ainsi que des pneumatiques sont brûlés. De plus, 50 à 130 l d’essence ainsi que 400 à 600 l de gazole stockés en fûts sont brûlés.

Suite à l’accident, l’exploitant analyse les eaux collectées dans le bassin et s’assure que les sols n’ont pas été souillés par les écoulements d’eau d’incendie.

L’incendie serait lié à une erreur humaine lors de la dépollution d’un véhicule essence.