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Une brutale augmentation de température (1 200 °C) se produit dans une des chambres d’une chaudière de l’unité de soufre d’une raffinerie. Des flammes sont observées sur 2 piquages d’instrumentation. L’unité est mise en sécurité. Une réparation temporaire est effectuée. L’unité est remise en service une dizaine d’heures pour désorption du soufre, puis arrêtée.

La paroi séparatrice entre les 2 chambres de la chaudière présente une ouverture importante. Cette paroi est constituée d’un béton réfractaire et d’une tôle en acier réfractaire 310. L’acier a fondu et le réfractaire est localement détruit.

L’exploitant conclut qu’un percement d’un piquage d’instrumentation est à l’origine de l’explosion dans la chaudière. Sa purge à l’air était en cours. Sous l’effet de la température et de l’oxygène, une partie en acier carbone du piquage s’est oxydée et a percé dans sa zone la plus chaude. Lorsque cette dégradation a atteint la 1ère chambre de la chaudière, une combustion à très forte température s’est initiée, provoquant l’endommagement de la paroi.

L’exploitant effectue les réparations nécessaires. Les purges sur les piquages seront réaliser à l’azote.