Pollution
Humain
Environnement
Economique

Vers 2h15, une explosion suivie d’un incendie se déclare dans un appartement situé au 1er étage d’un immeuble de 4 étages. Les résidents sont évacués. Les secours portent assistance aux victimes et sécurisent la zone. Arrivé à 2h34, le service du gaz ferme l’organe de coupure général (OCG) de l’immeuble en limite de propriété. Les relevés d’explosimétrie réalisés s’avèrent négatifs.

Installations sous concessions du service du gaz

L’immeuble disposait de conduites intérieures en polyéthylène et en acier (DN 60) ainsi que deux colonnes montantes en acier (DN 48). La dernière opération de maintenance avait été réalisée en janvier 2013 : aucune anomalie n’avait été identifiée. Les compteurs de gaz se trouvent en dehors des parties communes en dehors de l’appartement.

Conséquences

Les 2 occupants de l’appartement sinistré, âgés de 80 ans et atteints de la maladie d’Alzheimer, sont retrouvés morts. Par ailleurs, 6 personnes sont blessées (dont un pompier). Compte tenu de la vétusté du bâtiment à la suite de l’explosion, le maire prend un arrêté de péril imminent. Il est par ailleurs envisagé de raser complètement l’édifice. Les dégâts matériels sont estimés à 6 millions d’euros.

Hypothèses émises pour expliquer l’accident

La chaudière gaz de l’appartement, fabriquée en 1998, avait fait l’objet de plusieurs interventions dans le mois précédents l’explosion (remplacement boitier allumage le 16/11 à la suite d’une panne diagnostiquée le 02/11). Le technicien ayant réalisé les interventions disposait de plus de 10 ans d’expérience dans son entreprise. L’équipement était suivi dans le cadre d’un contrat d’entretien et de maintenance depuis 2000.

Les enfants du couple décédé supprimaient le plus possible les appareils fonctionnant au gaz de l’appartement de leurs parents.