Pollution
Humain
Environnement
Economique

Un samedi, vers 18h20, dans une entreprise de fabrication de sels de bismuth et de nitrates métalliques, un feu se déclare dans un local d’un transformateur basse tension. L’incendie se propage à un atelier et une zone de stockage de produits finis et en cours. L’usine est à l’arrêt le jour de l’accident. Trois entreprises voisines sont mises à l’arrêt, 30 employés sont évacués. Les secours confinent 300 personnes. La circulation est coupée. Les pompiers finalisent l’extinction par épandage de sable sur le combustible. Les eaux d’incendie s’écoulent de façon gravitaire vers la station de traitement des eaux interne : bassin primaire, neutralisation, puis rétention. La rétention présentant des défauts d’étanchéité, une grande partie des eaux d’extinction s’infiltre dans les sols.

L’incendie détruit 2 000 m² de locaux et 50 t de produits sont totalement brulés. Les 50 employés sont en chômage technique pour une semaine minimum. Les pompiers procèdent à des mesures atmosphériques pour lever le doute. La Préfecture, sous couvert de l’inspection des installations classées, précise que les fumées ne présentent pas de risques pour la population.

Le feu est d’origine accidentelle liée aux batteries de condensateurs du transformateur général basse tension.

Suite à une visite sur site de l’inspection, l’exploitant doit réaliser des travaux d’étanchéité sur le bassin de rétention de la station de traitement des eaux. De plus, un arrêté de mise en demeure prescrit à l’exploitant une surveillance renforcée des eaux souterraines et un audit de l’ensemble des rétentions du site.