Pollution
Humain
Environnement
Economique

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Une présence anormale d’eau est détectée le long d’une voie ferrée sous laquelle passe la canalisation de rejet des eaux d’une aciérie. Un conducteur de locomotive donne l’alerte. La canalisation fuyarde achemine dans la mer des eaux traitées par la station d’épuration du site. La fuite se situe au niveau d’un cordon de soudure de cette canalisation qui date d’une cinquantaine d’années. La circulation des trains sur la voie privée reliant deux sites de l’entreprise est interrompue pendant 6 postes, soit l’équivalent de 12 à 14 trains bloqués. La fuite est réparée au bout de 2 jours en soudant une plaque d’acier sur la canalisation, après retrait du ballast et des traverses de la voie ferrée. Les effluents issus de la canalisation fuyarde sont pompés et déviés vers le canal de BOURBOURG. Le volume est estimé à 1 100 m³. Les dommages matériels ainsi que les prestations sont estimés à 0,06 M€.

Lors de l’évènement, l’exploitant constate qu’il n’existe pas de fiche réflexe relative aux situations d’urgence sur ce type d’incident. De plus, la procédure d’information du plan de secours est insuffisante et n’a pas permis d’informer rapidement l’ensemble des administrations.

Suite à l’évènement, l’exploitant met en place des actions visant à améliorer sa gestion en cas de nouvelle fuite :

  • création d’une fiche réflexe concernant les “fuites sur conduite de rejet en mer” ;
  • formation/information pour les équipes devant intervenir sur ce type d’événement ;
  • mise à jour du plan de secours du site.