Pollution
Humain
Environnement
Economique

Pendant la nuit, une fuite de métal en fusion se produit sur un four électrique à laitier (FEL) d’une aciérie. Détectant visuellement la fuite, un opérateur coupe les énergies et le refroidissement à l’eau du four.  L’exploitant déclenche son POI. Les employés sont évacués. La fuite est colmatée par le personnel de l’entreprise. Les pompiers assurent la protection incendie à l’aide d’extincteurs à poudre et restent présents pendant le transfert du métal encore présent dans le four. 3 t de métal en fusion se sont déversées dans la fosse prévue à cet effet. Des isolants et des câbles ont brûlé. Une partie du laitier et du métal n’était plus assez liquide pour être vidé après la coupure des énergies.

La fuite au niveau de la sole du four est survenue à la suite d’un arrêt du four non prévu au cours d’une campagne de fonctionnement de celui-ci. Cet arrêt est dû à un incident au niveau des électrodes du four, qui a nécessité une réparation alors que le four était plein. L’arrêt du four plein a été supérieur à 24 h. Il a eu un impact sur l’usure des réfractaires. L’exploitant a fait le choix de changer une partie des réfractaires sans y inclure la sole.

L’exploitant prévoit de ne plus effectuer de réfection partielle lors des arrêts programmés. Cette consigne est désormais incluse dans la consigne de montage et démontage du four. L’exploitant modifie également la check-list de démarrage en instaurant une double signature des services maintenance et d’exploitation pour s’assurer que toutes les conditions de démarrage sont optimales.