Pollution
Humain
Environnement
Economique

Vers 15h30, dans un centre de tri de déchets, un feu se déclare dans une alvéole extérieure de déchets. Un opérateur donne l’alerte. Aidé d’un collègue, il attaque le feu à l’aide d’extincteurs mais sans succès. En raison du vent, l’incendie se propage à un stock proche de 200 t de balles de papiers et plastiques (entreposage occupant une surface de 500 m2 pour 4 m de hauteur). Un important panache de fumées noires se dégage. Dans l’attente de l’arrivée des pompiers, les employés actionnent un RIA. Les pompiers rencontrent des difficultés d’alimentation en eau (insuffisance en eau du réseau qui alimente les poteaux incendie sur lesquels sont raccordés les matériels de lutte contre l’incendie). Les gendarmes sécurisent les lieux et bloquent la circulation sur les rues voisines pour permettre l’alimentation sur d’autres poteaux plus éloignés de l’établissement. Les employés participent aux opérations de déblaiement. Le lendemain, les volumes de papiers-cartons encore incandescents sont étouffés par ajout de 200 m³ de terre. Des engins de terrassement compactent ensuite par roulage les monticules constitués. Les pompiers lèvent le dispositif le lendemain. Ils demandent de patienter une semaine avant évacuation des déchets. Une surveillance est mise en place.

Les 500 m³ d’eaux d’extinction et d’eaux de ruissellement confinés dans le bassin d’orage sont traités par rejet dans le réseau d’eaux usées de l’agglomération. 751 t de déchets de papiers/cartons, 20 t de déchets de plastiques et 388 t de terres inertes ayant servi à étouffer le feu sont évacués vers une installation de stockage de déchets non-dangereux. Des mesures d’air réalisées le lendemain du départ de feu ne révèlent pas d’anomalie significative par rapport aux valeurs habituelles. Des mesures sont réalisées dans les végétaux susceptibles d’avoir reçu des retombées.

Le site continue son activité hormis sur la zone de 1 000 m² concernée par le sinistre et utilisée pour l’étalement des balles de déchets.

La zone sinistrée n’était pas couverte par l’arrêté d’autorisation. L’exploitant est mis en demeure de déposer un dossier de demande de modification et d’installer un nouveau poteau incendie ou une nouvelle réserve d’eau sur son site.

Selon l’exploitant, l’incendie serait lié à la mise à feu de déchets suite à l’émission d’étincelles issues de la friction sur le sol de la lame de la chargeuse utilisée pour le tri.