Pollution
Humain
Environnement
Economique

Vers 13h30, un rejet d’azote gazeux se produit au niveau d’une cuve à l’air libre dans une usine de travail des métaux. Un voisin appelle les pompiers, suite à l’audition d’un bruit intense faisant penser à une alarme. La surpression d’une citerne d’azote entraîne un rejet d’azote gazeux par le déverseur qui est un des organes de sécurité prévus pour évacuer une surpression. Le rejet ayant lieu un dimanche, le personnel de l’usine n’est pas présent lors de cet évènement. Les pompiers bloquent l’accès à la rue par précaution. Ils contactent le service d’assistance de l’entreprise exploitante de la citerne conformément à la procédure de sécurité présente sur l’équipement. La surpression est évacuée par une vanne de purge et une vanne de trop plein. La membrane du déverseur, à l’origine du bruit ayant alerté le voisinage, arrête de vibrer. Le remplissage de la citerne a été effectué par l’exploitant de l’installation 3 jours avant l’évènement. Le niveau de remplissage et la pression du réseau sont télésurveillés par le propriétaire exploitant de la citerne. Mais le niveau de pression de la citerne ne l’est pas. Une telle surveillance est mise en place après l’événement.

La surpression est expliquée par un remplissage trop important de la citerne et une différence de température et de pression entre le camion et la citerne non prise en compte.