Pollution
Humain
Environnement
Economique

Vers 4h50, un feu se déclare dans un bâtiment de 900 m² d’une société de fabrication de rouge à lèvres. Trois employés donnent l’alerte avant de sortir du bâtiment. L’incendie se propage au 1er niveau des bureaux suite à l’effondrement partiel de la toiture. L’intervention des pompiers est compliquée par la présence de 2 lignes électriques à proximité limitant le recours aux moyens aériens. A 7h30, le foyer principal est éteint. Des foyers résiduels subsistent sous les pans effondrés difficiles d’accès. La structure du bâtiment est démontée à l’aide d’engins de chantier. Le percement de la façade débute au moyen de mini pelles. Un gardiennage est mis en place à partir de 19 h. L’incendie est éteint le lendemain matin à 8h50. Les pompiers quittent le site à 18 h.

Les eaux d’extinction sont contenues dans le réseau d’eaux pluviales obturé après leur passage dans un déshuileur. Les analyses réalisées révèlent que leur rejet dans la SEINE est impossible en raison de leur degré de pollution. Elles sont pompées et évacuées par une société spécialisée.

Le sinistre entraîne la destruction totale de l’entrepôt et de l’outil de production ; 54 personnes sont en chômage technique. Une quinzaine d’employés reprend le travail une semaine après le départ de feu dans un local du site épargné des flammes.

D’après la presse, le feu serait parti d’un chariot élévateur électrique branché pour la recharge de ses batteries.