Pollution
Humain
Environnement
Economique

Vers 22h30, un feu se déclare dans un atelier de conditionnement de 150 m², stockant des solvants et des peintures, dans un bâtiment de 600 m² d’une entreprise de fabrication de peintures et de vernis à usage industriel. Les pompiers éteignent l’incendie. La circulation sur la départementale à proximité de l’usine est coupée. L’inspection des installations classées (IIC) effectue une reconnaissance avec les équipes spécialisées en risque chimique des pompiers. Des fumerolles persistent, les pompiers procèdent au noyage et assurent une surveillance jusqu’au lendemain. L’unité de production et les stockages extérieurs ne sont pas atteints. Aucun chômage technique n’est à déplorer. Une cuve d’acétate de méthoxypropanol (liquide inflammable) est endommagée et présente un défaut d’étanchéité. Le site dispose d’une rétention et d’un confinement des eaux d’incendie.

L’IIC se rend, de nouveau, sur place 3 jours plus tard pour vérifier le niveau de sécurité du site suite à l’incendie. Elle demande à l’exploitant de :

  • vérifier la remise en état du système de détection incendie et des installations électriques de la zone sinistrée ;
  • d’éliminer les résidus de toiture en fibrociment issus du sinistre, conformément à la réglementation en vigueur relative aux déchets amiantés ;
  • vidanger la cuve de liquide inflammable détériorée dans des contenants compatibles avec le produit ;
  • les eaux pluviales étant traitées par une station d’épuration collective, justifier l’absence de rejet d’eaux polluées en dehors du site.

De plus, l’exploitant mandate un bureau d’analyse afin de vérifier la présence ou non de particules d’amiante dans l’air. Il sécurise la zone sinistrée et prend contact avec la collectivité en charge de la station de traitement des eaux, à laquelle le site est relié. La mairie confirme qu’il n’y a pas eu d’impacts sur ses réseaux. Les déchets sont évacués vers des filières spécialisées.