Pollution
Humain
Environnement
Economique

Vers 4 h, le boogie arrière du dernier des 12 wagons d’un train déraille sur 60 cm lors d’une manœuvre au niveau d’un embranchement dans un dépôt pétrolier. L’essieu avant de la locomotive déraille également sur quelques cm. Le transporteur avait préalablement positionné 18 autres wagons vers une autre voie, avant de basculer l’aiguillage pour positionner ce train. Alors que le convoi progressait à 5 km/h, le conducteur l’arrête suspectant le déraillement. Il constate alors qu’un rail a rompu. L’exploitant met en sécurité le wagon déraillé pour éviter son basculement. Il est dépoté dans la journée. L’exploitant contacte la société ferroviaire pour remettre la locomotive et le wagon sur les rails.

Aucune fuite de produit n’est constatée. La locomotive est évacuée, le rail cassé est enlevé et l’aiguillage bloqué. L’exploitant refait l’assise avec du ballast damé, met en place des nouvelles traverses équipées de selles pour plus de stabilité. Après inspection par la société ferroviaire, l’exploitant met en conformité un joint et remplace une traverse. L’activité reprend sur la voie endommagée le 08/02.

L’exploitant émet plusieurs hypothèses quant à la cause éventuelle de la rupture du rail :

  • un déraillement du wagon au niveau d’un joint entre 2 rails dans une courbe serrée aurait déstabilisé la locomotive et accru la pression sur le rail à l’intérieur du virage le faisant ainsi céder ;
  • un mouvement de terrain au droit du rail ;
  • une faiblesse au niveau d’une soudure dans le rail ;
  • la locomotive utilisée (modèle de 120 t) était très lourde et longue.