A 15h45, dans une société de construction aéronautique et spatiale, un écoulement anormal au niveau du réseau des eaux pluviales est remarqué. Un liquide jaune fluorescent, se déverse à l’extérieur du site. Le réseau est obturé par un ballon d’obturation. Une société externe est mandaté pour effectuer les opérations de pompage et nettoyage ; 50 m³ d’effluents sont récupérés. Selon les analyses, il s’agirait des effluents de rinçage utilisés pour le contrôle par ressuage des pièces aéronautiques constitués de 99,8 % d’eau brute, 0,2 % de mélanges de pénétrants. Des analyses d’écotoxicité sont réalisées.

Les eaux de rinçage de l’atelier sont pompées et évacuées dans le réseau d’eaux usées. Le matin de l’incident, la pompe d’évacuation de ces effluents est tombée en panne. Durant l’intervention de remise en état, un système d’évacuation temporaire a été mis en place directement dans le regard situé à proximité de la pompe et qui s’avère être une évacuation vers les eaux pluviales. Les réseaux n’étaient pas identifiés.

L’exploitant prévoit de mettre en place une pompe auto-amorçante pour éviter de nouvelles défaillances. Le regard d’eau pluviale utilisé pendant les travaux a été scellé. Les regards des différents réseaux d’eaux sont identifiés en fonction de leur nature. Les équipes de maintenance sont formés à l’identification des regards et une procédure de double vérification des exutoires lors des dévoiements d’effluents est définie et communiquée à l’ensemble des équipes techniques.