Pollution
Humain
Environnement
Economique

A 14h50, sur un site chimique, un conducteur (sous-traitant du transporteur) d’une citerne de produits chimiques reçoit une projection d’acide sulfurique en fin de chargement. L’opérateur du site de chargement prend en charge le conducteur, le place sous une douche de sécurité et l’asperge de diphotérine. Conduit à l’infirmerie, puis envoyé à l’hôpital pour des examens complémentaires, il présente des brulures chimiques sur les joues, le coup et le menton. Il portait ses équipements de protection individuelle (gants nitriles, veste, pantalon, casque muni d’une visière).

A 14h10, le conducteur et l’opérateur du site se trouvent ensemble au poste de chargement acide/oléum du site. L’opérateur verrouille le bras de chargement sur l’axe de la poignée de la vanne d’arrêt du tube plongeur à l’aide d’une chaîne. En fin de chargement de 29 500 kg d’acide sulfurique à 96b%, l’opérateur ne peut pas libérer le bras de chargement car la chaîne est bloquée autour de l’axe de la vanne du tube plongeur. L’opérateur descend de la citerne pour aller chercher des outils pour déverrouiller la chaine, le conducteur reste sur la plateforme. De retour sur la plateforme de chargement, l’opérateur entend un bruit semblable à une détente de gaz. Le conducteur est aspergé d’acide issu du tube plongeur qui est dépourvu de son bouchon d’obturation.

Le transporteur estime les dommages matériels jusqu’à 50 000 €. La quantité de produit perdu est estimée à 8 kg.

Après analyse de l’accident avec la victime en compagnie du représentant de sa société, plusieurs axes d’amélioration sont définis :

  • rappeler la répartition des tâches entre le chauffeur et le chargeur : le chauffeur n’est pas autorisé à manipuler le bras de chargement ni à enlever la chaîne ;
  • définir une méthode d’attache des chaines d’arrimage du bras de chargement.