Dans le cadre d’expérimentations d’irradiation de poissons dans un centre de recherches nucléaires, 2,5 m³ d’eau se répandent dans le hall d’irradiation (zone radiologique intermittente, zone à déchets non contaminante) à la suite d’une défaillance sur l’équipement alimentant les aquariums. A 8h30, le personnel constate l’inondation de la zone mais également une partie des locaux du hall situé au rez-de-chaussée, sous le hall d’irradiation, ainsi qu’une pièce contenant du matériel et une aire grillagée renfermant des fûts de déchets radioactifs sur palettes, conditionnés et prêts à être évacués. Ces locaux sont eux classés en zone contrôlée jaune, ainsi qu’en zone à déchets contaminante. Le système défaillant est mis à l’arrêt. Au 1er étage du bâtiment, l’eau est raclée et aspirée à l’aide d’un aspirateur dédié et rejetée via une bonde dans les cuves d’effluents suspects du bâtiment. Au rez-de-chaussée, 80 l d’eau sont aspirés à l’aide d’un aspirateur dédié et conditionnés dans une outre en plastique anciennement utilisée pour récupérer les eaux de nettoyage du sol.

L’eau s’est infiltrée de l’étage vers le hall du rez-de-chaussée, a priori, par d’anciennes trémies au sol bétonnées, scellées et recouvertes d’une résine, par le joint de dilatation du bâtiment, par des passages de gaines/câbles et par le sol au niveau de la plaque de répartition du caisson à l’origine de la fuite.

Les contrôles corporels de sortie de zone radiologique des intervenants ne décèlent rien. De l’eau résiduelle reste présente dans des endroits difficilement accessibles (palettes sous fûts de déchets notamment). Par précaution, des prélèvements d’eau sont effectués au sol au niveau des fûts de déchets et dans l’outre de récupération pour une recherche de radionucléides.