Pollution
Humain
Environnement
Economique

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A 14h30, dans une entreprise de recyclage de déchets des équipements électriques et électroniques (DEEE), un feu se déclare dans une alvéole en béton située à l’extérieur et contenant 500 t de déchets de type PAM (petit électroménager en mélange), composés principalement de plastique. Une épaisse fumée noire se dégage. 140 pompiers interviennent avec plus de 50 engins. Les conditions météorologiques caniculaires rendent l’intervention difficile. Les salariés sont évacués. Vers 15 h, en raison du vent important, l’incendie se propage aux autres cellules de stockage extérieures. Les déchets entreposés présentent un fort potentiel calorifique et fumigène. La réserve d’eau incendie du site (bassin de 2 000 m³) est inadaptée en raison de la présence d’algues rendant l’aspiration difficile. Des lignes sont mises en place à partir d’un canal situé à 2,7 km pour réalimenter le bassin. Les pompiers protègent le bâtiment de 15 000 m² situé à proximité contenant la chaîne de traitement. Une mission de reconnaissance a lieu en raison de la présence 27 bouteilles de propane à proximité du foyer.

Le jour même, un arrêté de mesures d’urgence est prescrit à l’exploitant pour réaliser des mesures de qualité de l’air et de retombées dans l’environnement du site. Les moyens de surveillance d’Atmo Auvergne-Rhône-Alpes sont déployés dès le lendemain.

Vers 20h30, les pompiers rencontrent un problème de production de mousse. A 20h45, une fois le problème résolu, une attaque massive à l’eau et à l’émulseur est effectuée. Vers minuit, le feu est circonscrit mais non maîtrisé. L’incendie impacte 4 000 m². Le lendemain vers 5 h, le feu a baissé d’intensité. Un engin de manutention est réquisitionné pour retirer les déchets. Une surveillance est maintenue jusqu’au lendemain 16 h.

Les mesures de qualité de l’air ne mettent pas en évidence de dépassement des normes. L’ensemble des eaux d’extinction sont confinées dans le bassin de rétention de l’entreprise et celui de la zone d’activité sans rejet au milieu naturel et ont pu être traitées par la suite.

Une batterie au lithium pourrait être à l’origine du sinistre.

Le site avait déjà connu en 2014 un incendie de plus faible ampleur. Suite à cet événement, l’exploitant avait éloigné les cellules de stockage de 20 m de plus par rapport au bâtiment. Cette mesure a contribué à la préservation du bâtiment lors de ce nouvel accident.