Pollution
Humain
Environnement
Economique

Dans une sucrerie, une semaine après le démarrage de la campagne sucrière, les concentrations en DCO des eaux de refroidissement en sortie des tours aéroréfrigérantes (TAR) présentent des pics de matières organiques au-delà des seuils définis dans l’arrêté préfectoral (125 mg/l et 900 kg/j). Dès constat de ces dépassements, des contre analyses sont réalisées mais l’exploitant ne parvient pas à identifier l’origine de ces dépassements. C’est seulement lors de l’inter-campagne 2018, lors du démontage et de la vérification annuelle des équipements, que des fuites sont identifiées sur un réchauffeur de meichage et sur un réchauffeur jus brut pré extracteur. En effet, pendant la période de campagne, ces équipements sont difficiles d’accès.

L’exploitant prévoit les améliorations techniques suivantes :

  • installation d’un désucreur au niveau des caisses d’évaporation ;
  • réparation de l’échangeur du jus pré extracteur et de l’échangeur jus de meichage. Consultation pour l’achat d’un échangeur neuf ;
  • installation d’un déflecteur dans la CEFT (Caisse d’Evaporation à Flot Tombant) pour réduire les entraînements ;
  • réparation de tous les pollybaffles des caisses d’évaporation ;
  • réduction du niveau des cuites discontinues ;
  • couverture des bassins des condenseurs ;
  • création d’une ligne de nettoyage du désucreur du séparateur Kesner.

Il engage également les mesures suivantes :

  • contrôle de l’état de tous les désucreurs ;
  • contrôle de la qualité des eaux des désucreurs ;
  • installation de conductimètres dans les pieds de colonne pour surveiller les entraînements de sucre pour chacun d’eux ;
  • réalisation d’un audit des pratiques des différents cuiseurs ;
  • réalisation d’une sensibilisation des cuiseurs au démarrage des cuites le lundi matin pendant les campagnes pour éviter tout débordement.