Pollution
Humain
Environnement
Economique

Un matin, l’alerte est donnée pour des hydrocarbures flottants en surface d’un bassin de sécurité, où sont collectées les eaux de refroidissement d’une plateforme pétrochimique. Ce bassin est relié à la mer par des siphons. Les hydrocarbures proviennent d’un échangeur de l’unité vapocraqueur qui refroidit, à l’eau de mer, l’huile de pyrolyse avant envoi comme combustible vers une centrale de production de vapeur. La fuite est stoppée. L’exploitant mobilise des moyens de pompage et fait appel aux marins pompiers pour protéger le milieu naturel. En fin de journée, le pompage des hydrocarbures surnageant est fini.

50 t d’huile de pyrolyse passent dans le réseau eau de mer. La partie immergée passe la cloison siphoïde et les fonds marins sont pollués sur des centaines de mètres carré. Les opérations de nettoyage mobilisent 5 personnes en permanence pendant 25 semaines pour ramasser à la main les polluants. Des barrages permanents sont mis en place et des campagnes de mesures sont réalisées.

La fuite est due à un joint de tête flottante fuyard. Lors des inspections périodiques, un simple contrôle visuel des tubes est réalisé. L’exploitant nettoie les tubes sur constat de baisse de capacité d’échange thermique. Il n’a pas mis en place de contrôle préventif ni de maintenance.