A 14h20, dans une entreprise de fabrication de gaz industriels, une fuite se déclare sur une bouteille d’ammoniac dans l’atelier de préparation des commandes. Un opérateur détecte l’odeur et alerte son responsable. Le panier contenant 2 bouteilles d’ammoniac est sorti hors de l’atelier et arrosé par un rideau d’eau. L’exploitant déclenche le POI, évacue le personnel et met le site sous rétention. Le panier contenant les bouteilles est ensuite immergé dans une cuve d’eau. Les pompiers identifient la bouteille fuyarde et ouvrent son robinet pour la vider dans l’eau. L’autre bouteille est sortie de la cuve. L’exploitant surveille la teneur en ammoniac dans l’air, le niveau d’eau et le pH de la cuve. Au bout de 5 min, la concentration en ammoniac est de 0 ppm aux alentours de la cuve et 24 ppm à la surface de l’eau. Le pH est de 8,5-9. Une zone de sécurité est mise en place autour de la cuve. L’exploitant rouvre la vanne de mise en rétention du site et autorise le personnel à reprendre son poste de travail. Pendant 5 jours, la bouteille se vide dans la cuve remplie d’eau sous surveillance de l’exploitant. Ce dernier envoie la bouteille pour expertise auprès d’un centre expert. Une entreprise spécialisée prend en charte la solution ammoniacale formée dans la cuve pour la traiter.

Le fond de la bouteille, utilisée dans des conditions normales, serait à l’origine de l’incident.

L’inspection des installations classées se rend sur site 2 jours après l’événement. Elle demande à l’exploitant d’acquérir un couvercle pour la cuve de dégazage des bouteilles d’ammoniac.