Pollution
Humain
Environnement
Economique

Un jour férié, à 17h30, dans une plateforme de compostage, un feu se déclare sur la zone de stockage des déchets verts. Un chauffeur poids lourd, en pause sur le site, alerte les secours. Les pompiers sont relevés, vers 19 h, lors de l’arrivée des équipes d’intervention du site. Ces dernières isolent et ouvrent le tas en feu pour pouvoir l’arroser abondamment à l’aide d’une lance. Le lendemain matin, l’incendie est sous contrôle. Le tas est isolé et le feu couvant est en combustion lente et maîtrisée. Une surveillance est maintenue. Le site fonctionne normalement pour l’acceptation des boues.

L’incendie est totalement éteint le surlendemain du départ de feu en fin de journée. L’exploitation reprend normalement le lendemain. L’exploitant met en place une surveillance renforcée pour le week-end. Les eaux d’extinction sont collectées dans les cuves à lixiviats et dans le bassin de rétention.

Les déchets verts impliqués dans l’accident avaient été récemment reçus. Ils étaient de nature plutôt grossière, c’est-à-dire qu’ils contenaient peu de fractions fines et fermentescibles susceptibles de prendre feu facilement. L’exploitant affirme qu’une auto-combustion sur ce type de déchets verts frais et grossiers est difficilement envisageable. Il émet l’hypothèse d’un acte de malveillance, l’incendie ayant eu lieu un jour férié alors que le site était fermé. Des départs de feu s’étaient déjà produits sur le site lors de jours fériés : le 01/01/2010 (ARIA 37646) et le 14/07/2016.

Suite à ce nouvel incendie, l’exploitant met en place des rondes de surveillance les jours fériés pour dissuader d’éventuels actes de malveillance.