Pollution
Humain
Environnement
Economique

Lors d’un événement pluvieux intense, une surverse se produit au droit de l’organe de vidange de fond en partie centrale d’un barrage d’étang. La partie aval de sa crête s’affaisse sur 4 m de longueur et 3 m de profondeur. Le propriétaire évoque le remplissage de l’étang par débordement des cours d’eau adjacents dans le plan d’eau. Il estime à 45 cm la hauteur de surverse maximale.

Le service de contrôle de la sécurité des ouvrages hydrauliques constate au niveau du parement aval la présence d’une zone d’érosion externe en zone centrale. Une seconde zone de surverse est constatée en rive droite, mettant à jour les matériaux hétérogènes du remblai. Il est constaté que le trop-plein de la retenue est assuré par une canalisation, alors que la réglementation exige que cette fonctionnalité soit assurée par un déversoir de crue à ciel ouvert. Enfin, une haie d’arbre est présente en crête, coté amont, bien que ce soit interdit par la réglementation.

Le service de contrôle, tenant compte du risque de rupture totale du barrage en cas de nouvelle surverse, demande au gestionnaire de l’ouvrage de :

  • mettre en place une surveillance régulière de l’ouvrage et de sa retenue ;
  • réguler le niveau du plan d’eau pour garantir une revanche de 60 cm ;
  • surveiller la pluviométrie et abaisser le niveau de l’étang autant que possible ;
  • nettoyer et entretenir les éléments permettant l’évacuation des eaux ;
  • effectuer immédiatement des travaux de réparation provisoires du talus central ;
  • prévoir des travaux de réparation définitifs des zones érodées intégrant la construction d’un nouveau déversoir de crue ainsi qu’un plan de gestion des arbres.

Ces travaux devront être achevés avant le prochain hiver.