Pollution
Humain
Environnement
Economique

Un feu se déclare vers 15h15 au niveau de la trémie et de la goulotte d’alimentation d’une ligne d’incinération de déchets non dangereux. Une alarme se déclenche. Un opérateur démarre l’extinction automatique. Les employés ne parviennent pas à alerter les pompiers en raison d’une panne nationale du réseau. Des riverains donnent l’alerte après avoir observé des dégagements de fumées. Les secours évacuent le personnel et éteignent l’incendie vers 17h15.

La trémie est endommagée. Des boîtiers électriques et des câbles sont fondus. La ligne d’incinération est arrêtée pendant 15 jours. Une société spécialisée pompe les eaux d’extinction utilisées.

La goulotte d’alimentation en déchets d’un four s’est bouchée entraînant une remontée de la combustion dans la goulotte et une augmentation de la température. Cette augmentation a endommagé le joint situé entre la goulotte et la trémie. Ces équipements sont dimensionnés pour résister à ce phénomène pour des niveaux de température correspondant à la combustion d’un déchet ménager ou d’un déchet industriel. Un déchet indésirable à fort PCI a pu être introduit dans la fosse, expliquant ce phénomène. Le joint endommagé a laissé passer des flammes détériorant ainsi le circuit hydraulique. L’huile hydraulique a alors été pulvérisée sur les flammes et s’est enflammée.

Afin d’éviter ce type d’accident, l’exploitant :

  • réaménage et protège le circuit hydraulique ;
  • étudie la mise en place d’une détection de température au niveau de la trémie ;
  • fiabilise la détection incendie.

Par ailleurs, il renforce les rondes de surveillance et sensibilise, une nouvelle fois, les opérateurs à la préparation des déchets, au chargement des trémies et à la détection des bourrages.