Pollution
Humain
Environnement
Economique

Un dimanche, dans une usine de fabrication de parfums, un feu se déclare au niveau d’un groupe froid situé au-dessus de la cave à parfums. L’alarme incendie se déclenche à 16h28. Un important dégagement de fumées est constaté. Les secours sont appelés à 16h38 par la société de gardiennage et le chef de poste déclenche la cellule de crise à 16h43. Les énergies sont coupées. L’incendie est éteint à 17h14. Les secours ouvrent un exutoire afin d’aérer la zone.

Le départ de feu est d’origine électrique. Un connecteur aurait créé un court-circuit. L’équipement avait été contrôlé 3 jours avant. Le groupe froid a perdu 17 kg de fluide frigorigène. Il est expertisé et remplacé pour un montant de 10 k€. L’exploitant vérifie les autres groupes froids du site par thermographie. Aucune anomalie n’est relevée.

Plusieurs non-conformités sont identifiées par l’inspection des installations classées. En particulier :

  • absence de vérification exhaustive des installations électriques ;
  • absence de stratégie de défense incendie ;
  • absence de vérification et de maintenance des équipements de lutte contre l’incendie ;
  • défaut d’étanchéité de la rétention du local de stockage de liquides inflammables, en lien avec une absence généralisée de vérification des réservoirs de liquides inflammables et des rétentions associées ainsi que des tuyauteries selon les fréquences réglementaires (gestion du vieillissement des installations) ;
  • volume insuffisant de la rétention de la cave à parfums et absence de dispositif de siphon anti-flamme.

Deux accidents sont déjà survenus sur ce site : en 2015 (ARIA 46287) et en 2016 (ARIA 48095).