Intervention spécifique concernant la batterie endommagée :
La batterie du chariot renversée peut toujours surchauffer à la faveur d’un court-circuit en son sein. Il est ainsi décidé de laisser le chariot en l’état pendant le week-end, mais sous étroite surveillance du gardien. Le fabriquant du chariot élévateur la prend ensuite en charge.
Vers 18 h, un feu se déclare dans une cellule d’un entrepôt d’une entreprise de messagerie. Un chariot transpalette se couche et prend feu. L’incendie est circonscrit avec des extincteurs. Le positionnement du chariot empêche la fermeture d’une des portes coupe-feu de la cellule.
L’analyse de l’événement par l’exploitant conclut à une erreur humaine du cariste (non-respect des consignes du CACES). L’opérateur n’avait pas baissé les fourches de son chariot lorsqu’il s’est déplacé entre les 2 cellules à la suite d’une manutention en hauteur. Il a par ailleurs franchi la porte coupe-feu en marche arrière (pratique normalement à réaliser lorsque le chariot est en charge). Les fourches ont ainsi heurté le haut de la porte coupe-feu ce qui a conduit à renverser le chariot. Du fait de l’endommagement de la batterie et des organes hydrauliques de l’appareil, un déversement d’acide et d’huile s’est produit. Le déversement d’huile sur la batterie endommagée a initié l’incendie.
A la suite de l’événement, l’exploitant entreprend les actions suivantes :
- mise en place de gabarits permettant d’alerter un cariste passant sous des portes coupe-feu avec un mat levé trop haut ;
- formation des caristes pour intégrer les risques liés au passage dans les endroits où un risque de choc mat / structure du bâtiment existe ;
- insertion d’un paragraphe sur le risque lié à la batterie des chariots dans la formation sécurité des opérateurs ;
- prise de contact avec le constructeur des chariots pour avoir une intervention rapide en cas d’accident.
