Pollution
Humain
Environnement
Economique

Un samedi vers 23h40, dans un centre de tri, un feu se déclare dans un tas de déchets non dangereux en mélange. Les déchets sont en attente de traitement sur la chaine de tri, à l’arrêt pour le week-end depuis la veille au soir. Le gardien donne l’alerte. Les pompiers maîtrisent l’incendie à l’aide de lances. Les employés déplacent les déchets. Le lendemain, une pollution, mousse blanche, poissons morts, est détectée sur la CAILLE en aval de l’entreprise. Ces rejets liquides polluants sont dus à la non-étanchéité des vannes d’isolement. Les pompiers doublent la vanne fuyarde d’un ballon obturateur dans le collecteur de rejet.

250 t (soit 1 200 m³) de déchets ont brûlé. La chaîne de production est hors-service. Les dégâts sont importants sur les installations électriques et les bâtiments. Des employés sont en chômage technique.

D’après l’exploitant, l’incendie serait dû à la présence d’un déchet incandescent ou d’une batterie dans une benne en provenance d’une déchetterie.

L’inspection des installations classées constate la présence de quantités trop importantes de bois (1 200 m³ contre 600 m³ autorisés) et de déchets non dangereux (1 200 m³ brûlés + 500 m³ de plus, contre 1 500 m³ autorisés). L’exploitant est mis en demeure de respecter les quantités de bois et de déchets non dangereux prévues par son arrêté préfectoral ainsi que de changer les vannes d’isolement du site.

Un nouvel incendie se produira sur site un mois plus tard (ARIA 51755).